Toutes singulières, elles possèdent chacune leurs particularités : tantôt sèche, tantôt boisée, on ne peut pas les définir de la même manière, si ce n’est qu’elles partagent une mer aux tons bleus marquants et des petits ports sublimes. Elles s’enroulent toutes les quatre avec Poros autour de l’Argolide, ce «pouce» du Péloponnèse qui s’avance en mer Egée. Si leur architecture se ressemble, chacune d’elle affiche une atmosphère différente: alanguie pour Poros, bohème chic pour Hydra, aristocratique pour Spetses, calme pour Egine. Leur port compte parmi les plus beaux de Grèce tandis que le reste de ces îles est vierge.
Idéale à combiner avec un séjour à Athènes ou dans le Péloponnèse, l’Ile des Fragrances doit son nom aux odeurs enchanteresses des fleurs sauvages qui parfument l’air. Ici, pas de voiture, on arrive par le petit port, on se déplace à pied, à dos d’âne ou en scooter. Fief des armateurs et des capitaines, l’île doit sa fortune à une longue tradition navale et à sa flotte de goélettes qui sillonnaient les mers au XVIIIe et XIXe siècle. Aujourd’hui on y trouve de jolies criques aux eaux cristallines ; de splendides bâtisses cossues, des paysages façonnés qui témoignent de la richesse des lieux.
Sans voiture, Hydra a toujours été la muse des artistes des îles grecques. Leonard Cohen a planté le décor dans les années 60 ; aujourd'hui, nombreux sont les artistes athéniens qui y ont élu domicile. Et cela n’est pas sans raison. Hydra détient un charme bien à elle avec son port en fer à cheval, ses petites maisons aux couleurs attrayantes tournées vers la mer, ses rues pavées de pierres. Peu importe qu'il n'y ait presque pas de plages. Vous pouvez toujours trouver une dalle de roche cuite au soleil d'où vous pouvez sauter pour plonger dans l'eau la plus claire du monde.